Théatre

 

Les Aubes Sauvages ont ravi Grozon avec "En grandes pompes"!

C'est à un grand spectacle que nous avons assisté, ce lundi 21 juillet 2025, dans la cour de l'ancienne école de Grozon. La fin d'après-midi avait bien commencé, car après les violents orages de la veille, le ciel s'était calmé et le soleil était revenu sur le Haut-Vivarais. La Mairie organisatrice n'était pas tout-à-fait certaine de faire "cour comble", mais à 18 heures, il fallut se rendre à l'évidence et rajouter une bonne rangée de sièges pour accueillir les derniers arrivants. Et c'est devant 80 spectateurs que les trois coups retentirent. Après que Marie-Thérèse de NOMAZY ait prononcé les rituels mots de bienvenue!

Et l'enchantement démarra. Un enchantement un tantinet macabre, certes, comme le sujet le demandait. La Mort! En scène, Julie PLANTEVIN, dans le rôle, ou plutôt dans le one woman show de Catrine. Manipulant un décor minimaliste: quelques caisses intrigantes, posées pêle-mêle sur le sol de la cour. Dans les coulisses, Clémentine JOLIVET, l'autre auteure du spectacle, maniant la tablette de commande des "effets spéciaux". Et absent cet après-midi, mais ô combien présent par la scénographie, Nicolas SAVOYE, le concepteur de l'étonnant cercueil. Car sous l'action de Catrine, les caisses allaient progressivement s'assembler pour constituer un vrai cercueil.

En l'espace d'une heure, Julie, euh non, Catrine nous fait voyager -- et réfléchir -- autour de cet évènement majeur de notre séjour sur terre qu'est la Mort. Les émotions qu'elle suscite. Les croyances qu'elle engendre. Les rites que la société met en oeuvre pour la gérer. Les professionnels qu'elle fait vivre -- pas toujours très confortablement --, avant et après qu'elle survienne. Le spectateur est impliqué en permanence, pris à témoin, converti temporairement en choriste discipliné, chargé de tâches tout ce qu'il y a de plus physiques; un bravo tout particulier à nos pleureuses et à nos croquemorts chargés du port du cercueil en fin de spectacle!

Clémentine JOLIVET, Julie PLANTEVIN et Nicolas SAVOYE ont créé "En grandes pompes" en 2024. Et cela n'a pas été une mince affaire: texte et matériel scénographique sont complexes. On peut imaginer que les multiples résidences de l'automne dernier et du printemps 2025 ont permis de "peaufiner" le travail présenté lors de la première à Vernoux, le 16 novembre 2024, puis lors de la Nuit des Musées en mai à La Chaise Dieu. La représentation de Grozon a confirmé que le spectacle était mûr pour les étapes suivantes: une tournée régionale, que les Aubes Sauvages entameront dans le Off du Festival du Théâtre de Rue d'Aurillac.

L'après-midi se termina sur un dernier temps fort: celui des savoureuses crêpes de Véronique et des échanges animés, un verre à la main, sous le toit du préau. Préludes à une agréable soirée d'été!

Si vous voulez en savoir plus sur "En grandes pompes", n'hésitez pas à consulter En grandes pompes dossier de presseEn grandes pompes dossier de presse (913.07 Ko), publié il y a quelques semaines.

11 le nombreux public

La cour de l'ancienne école de Grozon investie par un nombreux public

12 marie the re se de nomazy et cle mentine jolivet

Marie-Thérèse de NOMAZY accueille Clémentine JOLIVET et les Aubes Sauvages

24 julie plantevin dans l e tonnante sce ne de la toilette mortuaire 2 zoome e

Julie PLANTEVIN dans l'étonnante scène de la toilette mortuaire

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Catrine communique régulièrement avec l'au-delà

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Clémentine JOLIVET assure la régie du spectacle

31 les croquemorts portent le cercueil

La difficile tâche des porteurs de cercueil

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Clémentine, Julie et Caroline MARTIN, leur costumière / graphiste

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Les Têtes à Claques d'Alboussière ont remis le couvert, ce 5 octobre 2024. Toujours à Matras. La nouvelle pièce de Jean-Louis LAYE, "Cric Crac et Croque", a bien fait rire un public acquis à la cause. Pas de maison close, cette année. Mais une étrange affaire de trafic de drogue! Qui perturbe la vie monotone d'une fabrique de biscottes, dans un coin perdu du Massif Central. Pour vous convaincre de la débordante imagination de l'auteur, nous n'hésiterons pas à dévoiler le désopilant nom du chien bien fatigué du patron de la société: Livret A (ben oui, quoi! Il ne rapporte jamais rien!).

Une pièce à la gloire du monde syndical (les délégués du personnel y tiennent le haut du pavé, mais il faut signaler qu'ils sont apparentés familialement au patron). Une comédie qui loue incontestablement les mécaniciens ardéchois, qui maîtrisent de manière convaincante l'entretien des trancheuses (dont nous avons compris que c'était un outil déterminant dans la production des biscottes). Mais un vaudeville qui pourrait donner de mauvaises idées aux patissières locales, car l'argument repose sur la très forte ressemblance entre la farine bien de chez nous et la cocaïne ibérique! 

Le patronat, en tous cas, n'y voit que du feu! Après n'avoir fait aucune différence entre le patois bitterrois et le syrien! Il faut dire que Monsieur MONFROC, le chef d'entreprise légèrement décadent, a tendance à s'imbiber excessivement de William Lawson. C'est d'ailleurs l'ensemble de la famille MONFROC qui tangue, malgré l'autoritarisme de Madame. Heureusement, la morale est sauve et l'end tout-à-fait happy, car l'inspecteur MERGUEZ, perspicace en diable, parvient à confondre Octuvon SYRIEN, l'épouvantable escroc (qu'incarne l'auteur, avec une belle faconde) et son infirmière de complice et d'épouse.

Une très agréable soirée, un peu boulevardière, certes, mais ô combien réjouissante. Un grand coup de chapeau à Jean-Louis LAYE et à ses ami.e.s des Têtes à Claques. Et nos remerciements appuyés au Club L'Eglantier, ordonnateur des basses oeuvres de la manifestation!

21 monsieur monfroc rencontre les de le gue s du personnelMonsieur MONFROC reçoit les délégués du personnel

22 l escroc le me cano et le patronL'escroc, le mécanicien et le chef d'entreprise

24 monsieur et madame monfroc ont un fils et une infirmie reMonsieur et Madame MONFROC ont un fils ... et une infirmière

25 tante eliane porte un savoureux tablier a commander sur internetTante Eliane porte un savoureux tablier (à commander sur Internet)

26 l inspecteur merguez me ne l enque teL'inspecteur MERGUEZ mène l'enquête

29 saluts et applaudissementsSaluts et applaudissements

28 les te tes a claquesLes Têtes à Claques

"Chez Léon", grande fresque vaudevillo-brigando-politico-agricole, a ravi les spectateurs, ce samedi 22 octobre 2023, à la Salle Matras

Le proxénétisme et le grand banditisme ont spectaculairement fait irruption, ce samedi 22 octobre, dans la vie tranquille des barthézonaises et des barthézonais. On ne déplore heureusement aucune victime. Seules quelques bénignes crampes aux zygomatiques, liées sans doute possible aux innombrables éclats qui ont ponctué la désopilante représentation de « Chez Léon » à la Salle Matras, ont été rapportées à l’envoyé spécial de www.saintbarthelemygrozon.fr, qui s’était mué pour l’occasion en critique de théâtre.
 
C’est aux Têtes à Claques, la troupe de théâtre du CALAC (Centre Animation et Loisirs Alboussière - Champis), petit groupe d’une douzaine d’amis acteurs amateurs alboussièrois et alentours, et plus particulièrement à Jean-Louis LAYE, l’auteur pas si dramatique que ça qui évolue en leur sein, que nous devons cette superbe soirée. La pièce a été écrite il y a déjà quelques années, mais la pandémie de covid-19 avait mis les projets de représentation en sommeil, jusqu’au réveil salutaire intervenu il y a quelques mois.
 
Dans un modeste bourg du Haut-Vivarais, un couple de la ville hérite d’un petit établissement hôtelier à la dérive. La belle-mère de Lucien, le propriétaire (tous deux entretiennent bien évidemment des relations exécrables), n’est autre que la soeur de Léon, l’ancien propriétaire décédé dans des circonstances un peu louches. Les premiers clients sont un pittoresque trio composé … de Prosper, proxénète marseillais sur le retour, accompagné de deux de ses anciennes employées également sur le retour (Gisèle et Edith). On va mettre une bonne heure et demie à comprendre le pourquoi de leur visite. Au milieu d’un quarteron de personnages hauts en couleurs: le maire du village, gendarme en retraite (une pure coïncidence, nous a-t-il été confirmé!) aux méthodes un peu expéditives, un garde du corps très désireux d’en découdre, dont le patronyme (BENALLEAU?) évoquait sans conteste possible une affaire qui a défrayé la chronique du début du quinquennat précédent; et un couple d’agriculteurs, frère et soeur, à l’hygiène rudimentaire mais au bon sens dévastateur (la soeur, répondant au doux nom de Proserpine, ayant visiblement été inspirée à Jean-Louis LAYE par Maria BODIN!).
 
Nous ne dirons rien de plus de l’argument de la pièce. Inutile de vous dévoiler les allusions humoristico-politiques et surtout l’étonnant épilogue, alors que le spectacle va tourner dans les meilleures salles environnantes dans les semaines qui viennent et que vous aurez donc plaisir à y assister. Mais félicitons l’auteur, la troupe et n’oublions pas de mentionner le rôle déterminant de la charmante souffleuse, à laquelle le spectacle doit une partie de sa fluidité.
 
La salle de Matras fit le plein à cette occasion. Ce qui remplit d’aise les organisateurs: le Club L’Eglantier et la Mairie. C’est l’occasion de rappeler ici que la salle de Matras est mise à la disposition de la Mairie pour des actions socio-culturelles par la Caisse Centrale d’Activités Sociales (du Personnel des Industries Electrique et Gazière).
 
YK
 
61 germaine pre sente la pie ceGermaine FAURIE et Marie-Thérèse de NOMAZY souhaitent la bienvenue au public
 
51 le maire interpelle benalleauJean-Louis LAYE, alias Monsieur le Maire (en sweater rayé), interpelle BENALLEAU
 
52 belle maman et proserpineBelle maman et Proserpine
 
63 buvette a l entracteLes Têtes à Claques sont recues à la buvette
 
59 buvette a l entracteLa présidente du Club L'Eglantier en pleine action!
 
71 les saluts
Les saluts
 
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Affiche chez le on finale

Beau succès pour "L'Océan", Linda, Estelle, Anne-Laure et Gaël!

Adaptée du roman « Novecento » d’Alessandro BARICCO, cette « lecture dansée », jouée mais aussi accompagnée musicalement, a pu, après quelques gouttes orageuses, faire voyager un public très à l’écoute, entre tous ces grands ports où « le Virginian » faisait escale.

Estelle SALOMONE et Anne Laure GUILLOT nous ont fait parcourir la vie du « plus grand pianiste qui ait jamais joué sur l’Océan », Danny Boodman T.D. Lemon, de la naissance à sa mort, sans jamais descendre de ce paquebot, avec des moments d’émotion partagés que le public a applaudi sans réserve. L’accompagnement musical de la pianiste Linda GALLIX était, par le sujet même, fil directeur du spectacle. Et pour élargir l’originalité de la représentation, le peintre Gaël RAVEDOVITZ, a réalisé en direct, une toile inspirée, proposée aux enchères en fin de spectacle ! 4 ou 5 personnes ont enchéri… et Lisa a pu partir avec cette œuvre étonnante de cette immense main jouant sur un clavier chahuté par les vagues de l’océan…

La buvette organisée par le club de l’Eglantier a permis à de nombreux spectateurs d’échanger sur leurs impressions , temps de bavardage toujours apprécié.

La cour de l’ancienne école de Grozon a montré une nouvelle une fois que cet espace avait les qualités intéressantes, par ses dimensions ou son acoustique, pour favoriser quelques activités sociales et culturelles, à l’échelle de notre commune.

 

21 le public

 

5 le cire jaune

 

52 la valise

 

61 le tableau fini

L'Océan, lecture musicale et peinture en direct

Anne-Laure GUILLOT, Estelle SALOMONE, Linda GALLIX, Gaël RAVEDOVITZ, l'association ART K' A Dit et Cie (Alboussière), le Club L'Eglantier et la Municipalité de Saint-Barthélemy-Grozon ont le grand plaisir de vous donner rendez-vous ...

... samedi 10 juillet à 17h00, dans la cour de l'ancienne l'école de Grozon.

Le spectacle L'Océan, créé en Juillet 2020 pour les Fêtes de l'Eté à Alboussière, librement inspiré du magnifique roman "Novecento" d'Alessandro BARICCO, réunit sur scène 4 artistes (deux comédiennes-danseuses, une pianiste et un peintre). 

Une véritable invitation à embarquer à bord du légendaire paquebot "Le Virginian" pour y faire la connaissance du "plus grand pianiste qui ait jamais joué sur l'océan". Danny Boodman T.D Lemon, est né sur le bateau et n'en est jamais descendu, pas une seule fois. Pourtant, le monde, c'était comme s'il le connaissait, car il savait lire dans les yeux des gens ...

Participation: 10 € / gratuit - de 12 ans

Le pianiste de l oce an a alboussie re en 2021

L affiche rev1

Date de dernière mise à jour : 23/07/2025